L'Actualité, les nouveaux albums, les concerts, l'histoire de tous les Jazz

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IMPRESSIONS CONCERT/ LAURENT COQ

Laurent Coq était jeudi 25/04,au Club 27, club de Jazz Blues que je ne vous présente plus.Le pianiste nous a joué des compositions originales complexes du point de vue rythmique et harmonique.Il ouvre le concert par un morceau écrit autour d’un motif solide sur un rythme binaire que la contrebasse

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ACTU CONCERT/ JAZZ AUX QUATRE COINS

Dans les provinces de très beaux concerts se déroulent et en cette saison de Printemps, les scènes se créent en extérieur. On commence avec Julian Lage, l’un des grands guitaristes de la scène internationale.gé seulement de 17 ans, il joua aux côtés de Gary Burton sur son disque “Générations”.Déjà, son

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NOUVEAUTÉ ALBUM/ CHRISTIAN ESCOUDE/ ANCRAGE

A 76 ans, Christian Escoudé est désormais une légende du Jazz français. Sa Victoire du Jazz d’honneur de 2022 en atteste. Issu d’un milieu manouche, son père, lui-même guitariste, lui a transmis l’amour de Django Reinhardt. En 1975, il reçoit d’ailleurs le Prix Django Reinhardt de l’Académie du Jazz et

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SUR LA ROUTE DU JAZZ/ BENNY CARTER

Charlie Parker fut l’initiateur du Be-Bop avec Dizzy Gillespie et Thelonious Monk pour ne citer qu’eux. Sur ce nouveau chemin harmonique qui est une révolution du Jazz, d’autres saxophonistes s’y insérèrent, comme Sonny Stitt ou l’altiste Benny Carter, notre sujet d’aujourd’hui.La particularité de ce musicien est d’abord la longévité de

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Jazz

ACTU CONCERTS/ JAZZ AUX QUATRE COINS

Nous vous présentons ce soir quelques concerts qui ont lieu dans les prochains jours. Nous sommes entre Marseille le Sud Ouest en montant jusqu’à l’Auvergne. À Leognan, commune du Sud Ouest, dans un cadre paradisiaque, vous bougerez au rythme de la Soul Funk, du Rockabilly, du Blues et du Swing. Sur quatre jours, dans des endroits magnifiques, la programmation propose des groupes variés. Existant depuis 1993, ce festival se déroule au milieu des vignes et des champs. La première formation qui joue le mercredi 08 juin s’appelle « Rix And Wonderland ».

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ACTU CONCERTS/

L’album de la violoniste Danoise Line Kruse nous a enchanté il y a deux semaines. Elle présente son disque intitulé « Band » le 18 mai, dans un des plus célèbres clubs de la capitale. Accompagnée de sidemen luxueux du Danemark, on trouve aussi le trompettiste Français Sylvain Gontard très demandé depuis des années par de nombreux artistes. En invitée, Line Kruse a choisi une compatriote, Caecilie Norby Caecilie Norby – Official FanPage vocaliste qui a à son actif quelques albums raffinés comme l’album « Sisters In Jazz ». Vous pourrez entendre sa version

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ACTU CONCERTS/ JAZZ AUX QUATRE COINS

Le 10 mai ce soir, la voix de la chanteuse Anglaise Stacy Kent apporte douceur au fil des standards de Jazz de la chanson Française et de Bossa. Accompagnée par son mari le saxophoniste Jim Tomlinson, les mots enrobés de tendres mélodies seront effleures par cette voix fine. https://www.lestheatres.net/fr/a/2972-stacey-kent Sur Boulouris près de Saint Raphaël, un trio piano contrebasse batterie passera à la Salle Blondelet dans le cadre du Printemps du Jazz. Laurent Rossi le pianiste propose avec ses compagnons Philippe Brassoud et Jérôme Achat, un Jazz subtil basé sur

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ACTU CONCERTS/ JAZZ AUX QUATRE COINS

À Arles, entre le 10 et 21 mai, une trentaine d’artistes sont attendus pour le Festival de Jazz.Parmi eux, le saxophoniste Nicolas Bianco et le guitariste Federico Casagrande que nous présentions il y a quelques jours.Le guitariste Pascal Charrier accompagné de la contrebassiste Leila Soldevila et du batteur Nicolas Pointard, jouent un Jazz exigent où le degré d’écoute entre les musiciens est très élevé.Le contrebassiste Claude Tchamitchian s’adonnera à l’exercice difficile du concert en solo.La saxophoniste Géraldine Laurent sera entourée de complices de qualité le contrebassiste Yoni Zelnik, le pianiste

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NOUVEAUTÉ ALBUM/ CHRISTIAN ESCOUDE/ ANCRAGE

A 76 ans, Christian Escoudé est désormais une légende du Jazz français. Sa Victoire du Jazz d’honneur de 2022 en atteste. Issu d’un milieu manouche, son père, lui-même guitariste, lui a transmis l’amour de Django Reinhardt. En 1975, il reçoit d’ailleurs le Prix Django Reinhardt de l’Académie du Jazz et gagne la reconnaissance du milieu du Jazz.
Dans les années 80, il accompagne John McLaughlin à travers le monde. Il intègre le l’orchestre de Martial Solal. Il joue avec Didier Lockwood ou Philip Catherine.
Avec les guitaristes Boulou Ferré et Babik Reinhardt, il fonde le Trio Gitan.
Tout au long de sa carrière, Christian Escoudé a rappelé son attachement à ce style de Jazz manouche.
Alors qu’il a déjà tout prouvé dans le Jazz, Christian Escoudé reprend son travail d’artisan du Jazz en ce début 2024 avec un nouvel album, “Ancrage” chez Label Ouest.

Par ancrage, il faut à la fois comprendre son attachement à certaines musiques structurantes (be bop, west coast ou la chanson française) ; mais aussi un sens tout simplement géographique, avec son retour dans sa Charente natale. Christian Escoudé explique comment il se concentre sur la composition et l’écriture depuis 10 ans. Autre élément intéressant du contexte de ce nouvel album, son choix de travailler sur les sonorités graves de la clarinette et de la flûte. Le compositeur travaille ses équilibres comme un chimiste en quête du bon dosage.

Le groupe de musiciens réuni par le guitariste est tout aussi précis que ses compositions. De la jeunesse, de l’expérience et de la fidélité. Avec Ludivine Issambourg, on comprend que ce n’est pas seulement la technique parfaite aux différentes flûtes qui est recherchée mais aussi l’énergie de la jeunesse et une sensibilité féminine. André Villéger au saxophone, c’est la garantie expérience. Antoine Hervier à l’orgue et le grand batteur Simon Goubert, c’est la carte fidélité ; les deux artistes travaillant avec le guitariste depuis des années, voire des décennies.

L’album démarre par “Unit Five”, un thème empreint de Soul Jazz. Exposé à la flûte, à la clarinette basse et à la guitare, le thème à trois voix est joué sur un rythme groove appuyé par la batterie.
Le son de Wes résonne chez Christian Escoudé. La clarinette basse commence son solo par des notes en pentatoniques. La sonorité est lumineuse et fluide. La salve de la flûte en entrée du solo est de la dynamite.

Dans le titre “Pour l’instant”, la flûte et la clarinette assemblent un voile sonore très fin. La cymbale est scintillante de swing, la guitare chemine à travers les chromatismes, le saxophoniste pose des phrases lumineuses. Le rythme alterne entre le 4/4 et un rythme en trois temps.
Christian Escoudé propose un Medley emprunté au film “Le Bal” d’Ettore Scola. La batterie fait groover le climat. L’hommage à Gilbert Bécaud est poignant ; la mélodie à la guitare est appuyée par un voile doux.
“So Close So Far” s’inscrit dans la culture bop. Sur un tempo up, vous apprécierez ces phrases denses et les notes d’articulations entre les accords. Au saxophone, André Villeger est lumineux. Ludivine Issambourg fait monter l’intensité par sa sonorité et ses phrases flamboyantes. L’organiste est lui explosif par le son et les phrases qu’il envoie.
“Paul Desmond” est un bel hommage. Clarinette basse et flûte construisent un joli tissu sonore ; alors que la clarinette basse nous enveloppe et nous réchauffe par sa sonorité. Les nappes de l’orgue sont communicatives. Les musiciens sont animés par un très beau sens mélodique.
Émotion et sensibilité émergent du morceau “Etude” où la guitare est épurée et la flûte sobre.
Christian Escoudé reprend la mélodie romantique du standard “I’ll See You In My Dreams”.
“Murmure d’eau” est écrite dans la tradition du Jazz Swing des années 30.
Pour terminer ce très beau disque du point de vue des arrangements et des trajectoires, Christian Escoudé reprend “A time for love” de Johnny Mandel avec quelques arpèges de guitare et une clarinette toute en douceur.

L’album de Christian Escoudé reflète les facettes du répertoire qu’il aime, Soul, Jazz Be-Bop, West Coast.
Certains morceaux sont mélodieux et émouvants. D’autres thèmes possèdent l’énergie du swing et du groove. Ancrage assuré pour nous tous au Jazz que l’on aime tant.

L'histoire de tous les Jazz

SUR LA ROUTE DU JAZZ/ LE JAZZ ROCK/ PAT METHENY GROUP

LE JAZZ ROCK/DE L’ELECTRICITE DANS L’AIR Depuis quelques mois, nous explorons le Jazz Fusion, dont les deux versants sont le Jazz Rock et le Jazz Funk. Parmi les grandes figures de ce courant que nous avons évoquées, le guitariste Pat Metheny et le pianiste Lyle Mays qui se rencontrèrent en

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SUR LA ROUTE DU JAZZ/ LE JAZZ VOCAL DES DOUBLE SIX

Le choix de ce soir, porte sur le groupe Français les « Double Six », fondé à la fin des années 50, qui réalisa des prouesses vocales inégalées. Cette formation s’impose comme défi, d’interpréter des standards, et chanter les solos instrumentaux de versions existantes. La justesse et la précision sont les qualités

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SUR LA ROUTE DU JAZZ/ BOBBY HUTCHERSON

BOBBY HUTCHERSON/ UN POST BOP D’AVANT GARDE Le vibraphoniste grava pour le label Blue Note, des grands albums du Post Bop, dans les années 60. Le présent disque »Oblique », s’ouvre sur « Til Then », un thème Bossa, dont la mélodie se construit autour d’un motif, qui se déplace dans des tons différents.

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SUR LA ROUTE DU JAZZ/ JOHN COLTRANE ET STAN GETZ

JOHN COLTRANE ET STAN GETZ/ RENCONTRE AU SOMMET Le Jazz tel une épopée, a ses héros à travers ses différents courants. Deux d’entre eux, se retrouvèrent sur scène, pour un moment grandiose, qui laisse une trace, dans un document d’exception. Au cours d’une tournée en Europe en 1960, le quintet

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SUR LA ROUTE DU JAZZ/ LE SMOOTH JAZZ/ THE CRUSADERS/

Dans les années 70, les musiciens de Jazz partent à la rencontre du Rock, mais aussi du Funk. L’ère du Jazz Fusion s’ouvre alors. Au cours de cette décennie, une partie des Jazzmen se situe sur les rivages du groove de la Soul et du Funk. Le Smooth est une

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SUR LA ROUTE DU JAZZ/ BENNY CARTER

Charlie Parker fut l’initiateur du Be-Bop avec Dizzy Gillespie et Thelonious Monk pour ne citer qu’eux. Sur ce nouveau chemin harmonique qui est une révolution du Jazz, d’autres saxophonistes s’y insérèrent, comme Sonny Stitt ou l’altiste Benny Carter, notre sujet d’aujourd’hui.
La particularité de ce musicien est d’abord la longévité de sa carrière : il la commence dans les années 20, avec différents groupes de New Orleans. Il est aux côtés du pianiste Earl Hines, du trompettiste June Clark puis intègre le groupe du pianiste Charlie Johnson.
En écoutant “Hot Tempered Blues” de 1928, je trouve une certaine clarté dans les clarinettes de Benny.
L’altiste arrange des mélodies pour le band de Fletcher Henderson et la version de “Limehouse Blues” sur un tempo up, avec des salves de cuivres flambantes et légères à la fois.
Dans sa carrière en solo, il joue avec de nombreux grands artistes.
Sa sonorité est souple et moelleuse dans le “Alone Together” du quartet d’Oscar Peterson.
Le clin d’oeil à Bird me paraît évident lorsqu’on écoute ce souffle raffiné et ces cordes tisser des voiles d’une douceur absolue.
Les phrasés sont agrémentées de chromatismes qui embellissent le discours.
Le saxophone nous berce par sa sonorité sur “Round Midnight”. J’aime les articulations chez ce saxophoniste, qui est l’un des plus illustres représentants avec Johnny Hodges.
En 1955 il enregistre avec Roy Eldridge “Urbane Jazz”.
Les phrases sont mélodieuses, swinguantes et ensoleillées par leur fluidité.
Du romantisme se dégage de son interprétation du thème “I Remember You”.
Le dynamisme de la Soul s’entend sur “Close Your Eyes” .
Benny Carter avait cette faculté de s’approprier les styles, le New Orleans, le Swing et le Be-Bop.
En 1958 il publie aussi “Jazz Giant”, entouré d’un groupe prestigieux : Frank Rosolino au trombone, Ben Webster au sax ténor, Shelly Manne à la batterie, André Previn et Jimmy Rowles au piano, Barney Kessel à la guitare et Leroy Vinnegar à la contrebasse. La section rythmique insuffle un swing pour que les solistes s’expriment. Écoutez sur “Blue Lou” la section de cuivres intervenir en riffs qui rebondissent.
Le dernier morceau est “Blues My Naughty Sweetie Gives To Me”, une mélodie sur un swing tonique et qui, pour le piano, ressemble à du ragtime. Benny Carter est un passeur de témoins, l’un des acteurs principaux du jazz ayant traversé pendant 70 ans l’histoire du Jazz.
En 1958 toujours, le saxophoniste enregistre un hommage à Cole Porter en interprétant deux comédies musicales, “Can Can” et “Anything Goes”, des mélodies intemporelles qui traversèrent l’histoire du Jazz.
Benny a le langage Be-Bop, les articulations sont limpides, les phrases sont chromatiques.
Un mois après ces enregistrements, Benny enregistre “Aspects” en Big Band dans lequel jouent des musiciens prestigieux comme Pete Condoli à la trompette, Buddy Collette au saxophone ou Larry Bunker au vibraphone et au bongo. Les orchestrations sont dynamiques, les trompettes incisives et les saxophones moelleux comme sur “March Wind”. L’alto s’envole par ses notes légères. La version de “I’ll Remember April” offre un bouquet sonore majestueux.
Si le saxophoniste participa au New Orleans, il acquit aussi le langage Be-Bop.
L’altiste était aussi trompettiste au son feutré sur le morceau “All Alone”.
Sur le disque “Sax Ala Carter” en 1960, le son du saxophone est sans reverb. On entend la douceur de Jimmy Rowles au piano, ainsi que le swing tout en finesse de la batterie et de la contrebasse.
Je découvris ce jazzman en écoutant l’album “Further Definitions” sorti chez Impulse en 1961. Vous entendrez le swing haletant de “Honeysuckle Rose”.
Les cuivres sont langoureux sur le titre “Midnight Sun”, écrit par Quincy Jones.
Les cuivres sont délectables également sur l’interprétation de “Body And Soul”.
Benny Carter était imprégné du Swing, même s’il phrasait Be-Bop. Le son de l’alto était rond moelleux et lumineux.
Benny Carter joua avec un très grand nombre de musiciens. “Further Définitions” en est une illustration. Au cours de cette session sont réunis : Coleman Hawkins, Phil Woods et Charlie Rouse, Bud Shank et Bill Perkins.
Sa session en 1976 “The King” en compagnie de Milt Jackson, Tommy Flanagan, Joe Pass est une ode au rythme swing. Sur le plan esthétique, on se situe entre Swing et Be-Bop.
La même année, le saxophoniste altiste rencontre le trompettiste pour une réunion au sommet. Le son feutré de la trompette ces notes incisives se marient bien aux notes souples de l’alto qui rebondissent sur le morceau “Broadway”.
Du morceau “Constantinople”, on entend l’alto dérouler des notes rondes et chaleureuses.
En 1977, il joue au Japon entouré d’une section de cuivres de haut vol. Au sax, Budd Johnson, au trombone Britt Woodman, au baryton Cécil Payne et aux trompettes Joe Newman et Cat Anderson.
Son quartet “Live Montreux’77” est aussi une ode au swing.
Dans l’album de 1980 “Summer Sérénade”, l’altiste déroule des phrases lumineuses. “Indiana” est un standard ancien où l’on entend le New Orleans, le Swing. Les notes se posent en douceur au cours du morceau “Almost Being in Love”.
Le son est très séduisant sur “Summer Sérénade” le saxophone a un son bien enrobé.
“When Ligts Are Low” est l’une des compositions originales du saxophoniste que Miles Davis reprendra dans les sessions intitulées “Cookin”.
L’altiste invitera Scott Hamilton un autre saxophoniste à jouer sur ”A Gentleman
And His Music” en 1985.
En 1987, l’altiste croise ses notes avec le chanteur Billy Eckstine et Helen Merrill pour une session des plus soyeuses et délicates. Benny aimait orner les lignes vocales par des phrases douces de sax comme c’est le cas sur “Summertime”.
La même année, il partage l’affiche aux côtés d’Oscar Peterson et de Joe Pass autour des standards. Ces musiciens sont des passionnés de l’histoire de ce jazz ancré dans des morceaux qui sont des trésors à entretenir.
Ce saxophoniste était animé par le bonheur de swinguer de jouer des notes en finesse, sans jamais être excessif sur le son, qui reste toujours d’une belle rondeur.
Avec Ray Brown et Oscar Peterson, on entend les notes du saxophone bien interagir.
A la même époque, l’alto se joint à Phil Woods pour un très bel album, dans lequel les voix des altos se conjuguent. Les contrechants sont harmonieux, les solos palpitants.
Jusqu’à la fin de sa vie, Benny Carter rendra hommage aux standards. Le disque “Harlem Renaissance” est un projet en Big Band. Les arrangements sont précis et soignés.
En 1993, il converse avec l’un des plus grands pianistes de jazz de la période Be-Bop, Hank Jones, sur “New York Nights”. Écoutez “Sunset Glow”, le son de sax est hypnotique.
En 1996, il invite des vocalistes de renom comme Diana Krall, Dianne Reeves, Shirley Horn pour les femmes, mais aussi Joe Williams et Jon Hendricks pour les chanteurs.
La voix de Joe Williams est intacte et le sax crépite pour la plus grande joie de nos oreilles.
Tout au long de sa carrière, Benny arrangea pour des stars comme Count Basie, Sarah Vaughan ou Ella Fitzgerald.
L’écriture s’inscrit dans la tradition des grands orchestres de swing à la Count Basie. La musique du saxophoniste était enjouée et optimiste par les différentes voix des cuivres.
Soliste de grande qualité, sa carrière se caractérise par sa longévité. Il a su passer du Swing au Be-Bop, un virage que tous les musiciens n’ont pas su forcément prendre.