L'Actualité, les nouveaux albums, les concerts, l'histoire de tous les Jazz

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NOUVEAUTÉ ALBUM/ CHRISTIAN ESCOUDE/ ANCRAGE

A 76 ans, Christian Escoudé est désormais une légende du Jazz français. Sa Victoire du Jazz d’honneur de 2022 en atteste. Issu d’un milieu manouche, son père, lui-même guitariste, lui a transmis l’amour de Django Reinhardt. En 1975, il reçoit d’ailleurs le Prix Django Reinhardt de l’Académie du Jazz et

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SUR LA ROUTE DU JAZZ/ BENNY CARTER

Charlie Parker fut l’initiateur du Be-Bop avec Dizzy Gillespie et Thelonious Monk pour ne citer qu’eux. Sur ce nouveau chemin harmonique qui est une révolution du Jazz, d’autres saxophonistes s’y insérèrent, comme Sonny Stitt ou l’altiste Benny Carter, notre sujet d’aujourd’hui.La particularité de ce musicien est d’abord la longévité de

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INFO TRISTESSE/ ALBERT “TOOTIE” HEATH/ 1935-2024

D’une fratrie de Jazzmen de grand renom, Al était le batteur. Avec son frère Jimmy saxophoniste et son frère Percy contrebassiste, ils fondèrent les Heath Brothers en 1975.Baignant dans le Be-Bop, ils devinrent tous trois de grands musiciens.La carrière d’Albert commence en 1957 lorsqu’il est engagé par John Coltrane pour

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ACTU CONCERTS/ JAZZ AUX QUATRE COINS

À Nancy le 19 avril, le guitariste Greg Lamy présentera ses compositions personnelles en étant entouré du grand trompettiste Italien Flavio Boltro, du batteur Jean-Marc Robin et de Gautier Laurent à la contrebasse. Le style se rapproche d’un Jazz au carrefour du Rock et de la Folk. N’étant pas purement

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ACTU CONCERT/ FESTIVAL DE JAZZ A VIENNE/ ENTRETIEN AVEC BENJAMIN TANGUY

Après l’entretien avec Hugues Kieffer directeur du Festival de Marseille, je vous propose la vision de Benjamin Tanguy, Directeur artistique de Jazz à Vienne depuis 2016. Ce Festival, créé en 1981, porte haut et fort les valeurs de cette belle musique. Jazz à Vienne, ce sont des concerts dans un lieu magique, le Théâtre Antique mais, c’est aussi, toute une ambiance un cadre un environnement. Le public est composé de gens fidèles qui viennent assister aux spectacles depuis des années. Après deux années bouleversées par la pandémie, l’équipe a souhaité

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CONCERTS JAZZ AUX QUATRE COINS/

Ce soir 11 juin pour la troisième soirée consécutive au Jazz Club de Dunkerque, le pianiste Mario Canonge Mario CANONGE « Zouk Out » Trio joue avec un super trio composé du batteur Arnaud Dolmen et du bassiste Michel AliboMICHEL ALIBO (Officiel). Ils joueront probablement leur album enregistré en 2018. Le groove est l’esprit commun de ces musiciens auquel se rajoute la chaleur des rythmes Caribeens. Le titre « Sweet Kon Lakay » lumineux apporte beaucoup d’espoirs mais les séquences peuvent être explosives comme le « Karnaval Blues ». Une alternance de mélodies énergiques avec des

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ACTU CONCERTS/ Marseille Jazz des Cinq Continents 2022

https://www.marseillejazz.com/ Depuis l’été 2000 année de la première édition du Festival de Marseille, sont invités les musiciens des quatre coins du monde. Le Jazz est bien sur la pierre angulaire autour de laquelle gravitent les autres styles, Sud Américains Africain, Asiatiques. Le 07 Juillet, sur la scène de la Vieille Charité, la pianiste Hiromi Uehara étoile du piano Jazz, sera accompagnée d’un quatuor de cordes, deux violons un alto et un violoncelle. On l’avait vue en 2013 accompagnée du bassiste Anthony Jackson et du batteur Steve Smith. Son projet est

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ACTU CONCERT/ FESTIVAL DES 5 CONTINENTS/ ENTRETIEN AVEC HUGUES KIEFFER

Dans le cadre de notre présentation de quelques festivals d’été, nous vous proposons l’analyse et la vision des organisateurs. Lundi 16 mai 2022, nous avons conversé avec Hugues Kieffer, Directeur du Festival de Jazz des Cinq Continents Marseille Jazz des cinq continents (FJ5C). Si il est nommé directeur en 2015, celui-ci est présent depuis le début de l’aventure en 2000. Jusque-là, aucun Festival de Jazz n’existait dans la Cité Phocéenne. Il revient avec nous sur la naissance de ce projet et son évolution. Créer un Festival et le faire évoluer

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NOUVEAUTÉ ALBUM/ CHRISTIAN ESCOUDE/ ANCRAGE

A 76 ans, Christian Escoudé est désormais une légende du Jazz français. Sa Victoire du Jazz d’honneur de 2022 en atteste. Issu d’un milieu manouche, son père, lui-même guitariste, lui a transmis l’amour de Django Reinhardt. En 1975, il reçoit d’ailleurs le Prix Django Reinhardt de l’Académie du Jazz et gagne la reconnaissance du milieu du Jazz.
Dans les années 80, il accompagne John McLaughlin à travers le monde. Il intègre le l’orchestre de Martial Solal. Il joue avec Didier Lockwood ou Philip Catherine.
Avec les guitaristes Boulou Ferré et Babik Reinhardt, il fonde le Trio Gitan.
Tout au long de sa carrière, Christian Escoudé a rappelé son attachement à ce style de Jazz manouche.
Alors qu’il a déjà tout prouvé dans le Jazz, Christian Escoudé reprend son travail d’artisan du Jazz en ce début 2024 avec un nouvel album, “Ancrage” chez Label Ouest.

Par ancrage, il faut à la fois comprendre son attachement à certaines musiques structurantes (be bop, west coast ou la chanson française) ; mais aussi un sens tout simplement géographique, avec son retour dans sa Charente natale. Christian Escoudé explique comment il se concentre sur la composition et l’écriture depuis 10 ans. Autre élément intéressant du contexte de ce nouvel album, son choix de travailler sur les sonorités graves de la clarinette et de la flûte. Le compositeur travaille ses équilibres comme un chimiste en quête du bon dosage.

Le groupe de musiciens réuni par le guitariste est tout aussi précis que ses compositions. De la jeunesse, de l’expérience et de la fidélité. Avec Ludivine Issambourg, on comprend que ce n’est pas seulement la technique parfaite aux différentes flûtes qui est recherchée mais aussi l’énergie de la jeunesse et une sensibilité féminine. André Villéger au saxophone, c’est la garantie expérience. Antoine Hervier à l’orgue et le grand batteur Simon Goubert, c’est la carte fidélité ; les deux artistes travaillant avec le guitariste depuis des années, voire des décennies.

L’album démarre par “Unit Five”, un thème empreint de Soul Jazz. Exposé à la flûte, à la clarinette basse et à la guitare, le thème à trois voix est joué sur un rythme groove appuyé par la batterie.
Le son de Wes résonne chez Christian Escoudé. La clarinette basse commence son solo par des notes en pentatoniques. La sonorité est lumineuse et fluide. La salve de la flûte en entrée du solo est de la dynamite.

Dans le titre “Pour l’instant”, la flûte et la clarinette assemblent un voile sonore très fin. La cymbale est scintillante de swing, la guitare chemine à travers les chromatismes, le saxophoniste pose des phrases lumineuses. Le rythme alterne entre le 4/4 et un rythme en trois temps.
Christian Escoudé propose un Medley emprunté au film “Le Bal” d’Ettore Scola. La batterie fait groover le climat. L’hommage à Gilbert Bécaud est poignant ; la mélodie à la guitare est appuyée par un voile doux.
“So Close So Far” s’inscrit dans la culture bop. Sur un tempo up, vous apprécierez ces phrases denses et les notes d’articulations entre les accords. Au saxophone, André Villeger est lumineux. Ludivine Issambourg fait monter l’intensité par sa sonorité et ses phrases flamboyantes. L’organiste est lui explosif par le son et les phrases qu’il envoie.
“Paul Desmond” est un bel hommage. Clarinette basse et flûte construisent un joli tissu sonore ; alors que la clarinette basse nous enveloppe et nous réchauffe par sa sonorité. Les nappes de l’orgue sont communicatives. Les musiciens sont animés par un très beau sens mélodique.
Émotion et sensibilité émergent du morceau “Etude” où la guitare est épurée et la flûte sobre.
Christian Escoudé reprend la mélodie romantique du standard “I’ll See You In My Dreams”.
“Murmure d’eau” est écrite dans la tradition du Jazz Swing des années 30.
Pour terminer ce très beau disque du point de vue des arrangements et des trajectoires, Christian Escoudé reprend “A time for love” de Johnny Mandel avec quelques arpèges de guitare et une clarinette toute en douceur.

L’album de Christian Escoudé reflète les facettes du répertoire qu’il aime, Soul, Jazz Be-Bop, West Coast.
Certains morceaux sont mélodieux et émouvants. D’autres thèmes possèdent l’énergie du swing et du groove. Ancrage assuré pour nous tous au Jazz que l’on aime tant.

L'histoire de tous les Jazz

SUR LA ROUTE DU JAZZ/ LE JAZZ ROCK/ THE BRECKER BROTHERS/

Dans l’histoire du Jazz, il arrive souvent que cette musique se raconte en famille. Je pense aux frères Heath, Jimmy, Albert et Percy ou encore à la fratrie Jones, Hank, Thad et Elvin. Les frères Adderley, Julian « Cannonball » le saxophoniste alto et Nat le trompettiste, dirigèrent un quintet de haute

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SUR LA ROUTE DU JAZZ/ LES RACINES DU BLUES/ SONNY BOY WILLIAMSON

Rice Miller est peut être l’un des harmonicistes les plus célèbres du Blues. Originaire du Mississippi, il propose un Blues énergique. La sonorité de l’harmonica est rugueuse brûlante. Compositeur volubile le groove est là. Les envolées de notes sont nombreuses. Cet artiste chante la souffrance la séparation avec les femmes

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SUR LA ROUTE DU JAZZ/ BUSTER WILLIAMS

Je lis ce mot affectueux de Wayne Shorter envers le contrebassiste Buster Williams pour ses 79 ans! Quel disque magnifique que ce « Fortune Dance » sur lequel figure une des plus belles compositions du Jazz moderne écrites en trois temps, « Air Dancing ». Sauf erreur de ma part, ce chef d’oeuvre fut

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SUR LA ROUTE DU JAZZ/ LE JAZZ FUNK

Marcus Miller baigne depuis tout jeune dans la musique. Avec un père musicien et un oncle pianiste de Jazz, Marcus marchera sur les traces de ses aînés pour devenir un des plus grands bassistes de l’histoire. Membre du GRP All Stars Band, sa carrière décolle lorsqu’il devient bassiste de Miles

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SUR LA ROUTE DU JAZZ/ ROBERT JOHNSON

LES RACINES DU BLUES/ROBERT JOHNSON Dans le cadre de notre évocation du Blues, on présente les pionniers de cette musique basée sur le feeling et les émotions. À l’état brut, le Blues né sur les rives du Mississippi s’implantera progressivement vers d’autres régions. Restons tout de même aux alentours du

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SUR LA ROUTE DU JAZZ/ BENNY CARTER

Charlie Parker fut l’initiateur du Be-Bop avec Dizzy Gillespie et Thelonious Monk pour ne citer qu’eux. Sur ce nouveau chemin harmonique qui est une révolution du Jazz, d’autres saxophonistes s’y insérèrent, comme Sonny Stitt ou l’altiste Benny Carter, notre sujet d’aujourd’hui.
La particularité de ce musicien est d’abord la longévité de sa carrière : il la commence dans les années 20, avec différents groupes de New Orleans. Il est aux côtés du pianiste Earl Hines, du trompettiste June Clark puis intègre le groupe du pianiste Charlie Johnson.
En écoutant “Hot Tempered Blues” de 1928, je trouve une certaine clarté dans les clarinettes de Benny.
L’altiste arrange des mélodies pour le band de Fletcher Henderson et la version de “Limehouse Blues” sur un tempo up, avec des salves de cuivres flambantes et légères à la fois.
Dans sa carrière en solo, il joue avec de nombreux grands artistes.
Sa sonorité est souple et moelleuse dans le “Alone Together” du quartet d’Oscar Peterson.
Le clin d’oeil à Bird me paraît évident lorsqu’on écoute ce souffle raffiné et ces cordes tisser des voiles d’une douceur absolue.
Les phrasés sont agrémentées de chromatismes qui embellissent le discours.
Le saxophone nous berce par sa sonorité sur “Round Midnight”. J’aime les articulations chez ce saxophoniste, qui est l’un des plus illustres représentants avec Johnny Hodges.
En 1955 il enregistre avec Roy Eldridge “Urbane Jazz”.
Les phrases sont mélodieuses, swinguantes et ensoleillées par leur fluidité.
Du romantisme se dégage de son interprétation du thème “I Remember You”.
Le dynamisme de la Soul s’entend sur “Close Your Eyes” .
Benny Carter avait cette faculté de s’approprier les styles, le New Orleans, le Swing et le Be-Bop.
En 1958 il publie aussi “Jazz Giant”, entouré d’un groupe prestigieux : Frank Rosolino au trombone, Ben Webster au sax ténor, Shelly Manne à la batterie, André Previn et Jimmy Rowles au piano, Barney Kessel à la guitare et Leroy Vinnegar à la contrebasse. La section rythmique insuffle un swing pour que les solistes s’expriment. Écoutez sur “Blue Lou” la section de cuivres intervenir en riffs qui rebondissent.
Le dernier morceau est “Blues My Naughty Sweetie Gives To Me”, une mélodie sur un swing tonique et qui, pour le piano, ressemble à du ragtime. Benny Carter est un passeur de témoins, l’un des acteurs principaux du jazz ayant traversé pendant 70 ans l’histoire du Jazz.
En 1958 toujours, le saxophoniste enregistre un hommage à Cole Porter en interprétant deux comédies musicales, “Can Can” et “Anything Goes”, des mélodies intemporelles qui traversèrent l’histoire du Jazz.
Benny a le langage Be-Bop, les articulations sont limpides, les phrases sont chromatiques.
Un mois après ces enregistrements, Benny enregistre “Aspects” en Big Band dans lequel jouent des musiciens prestigieux comme Pete Condoli à la trompette, Buddy Collette au saxophone ou Larry Bunker au vibraphone et au bongo. Les orchestrations sont dynamiques, les trompettes incisives et les saxophones moelleux comme sur “March Wind”. L’alto s’envole par ses notes légères. La version de “I’ll Remember April” offre un bouquet sonore majestueux.
Si le saxophoniste participa au New Orleans, il acquit aussi le langage Be-Bop.
L’altiste était aussi trompettiste au son feutré sur le morceau “All Alone”.
Sur le disque “Sax Ala Carter” en 1960, le son du saxophone est sans reverb. On entend la douceur de Jimmy Rowles au piano, ainsi que le swing tout en finesse de la batterie et de la contrebasse.
Je découvris ce jazzman en écoutant l’album “Further Definitions” sorti chez Impulse en 1961. Vous entendrez le swing haletant de “Honeysuckle Rose”.
Les cuivres sont langoureux sur le titre “Midnight Sun”, écrit par Quincy Jones.
Les cuivres sont délectables également sur l’interprétation de “Body And Soul”.
Benny Carter était imprégné du Swing, même s’il phrasait Be-Bop. Le son de l’alto était rond moelleux et lumineux.
Benny Carter joua avec un très grand nombre de musiciens. “Further Définitions” en est une illustration. Au cours de cette session sont réunis : Coleman Hawkins, Phil Woods et Charlie Rouse, Bud Shank et Bill Perkins.
Sa session en 1976 “The King” en compagnie de Milt Jackson, Tommy Flanagan, Joe Pass est une ode au rythme swing. Sur le plan esthétique, on se situe entre Swing et Be-Bop.
La même année, le saxophoniste altiste rencontre le trompettiste pour une réunion au sommet. Le son feutré de la trompette ces notes incisives se marient bien aux notes souples de l’alto qui rebondissent sur le morceau “Broadway”.
Du morceau “Constantinople”, on entend l’alto dérouler des notes rondes et chaleureuses.
En 1977, il joue au Japon entouré d’une section de cuivres de haut vol. Au sax, Budd Johnson, au trombone Britt Woodman, au baryton Cécil Payne et aux trompettes Joe Newman et Cat Anderson.
Son quartet “Live Montreux’77” est aussi une ode au swing.
Dans l’album de 1980 “Summer Sérénade”, l’altiste déroule des phrases lumineuses. “Indiana” est un standard ancien où l’on entend le New Orleans, le Swing. Les notes se posent en douceur au cours du morceau “Almost Being in Love”.
Le son est très séduisant sur “Summer Sérénade” le saxophone a un son bien enrobé.
“When Ligts Are Low” est l’une des compositions originales du saxophoniste que Miles Davis reprendra dans les sessions intitulées “Cookin”.
L’altiste invitera Scott Hamilton un autre saxophoniste à jouer sur ”A Gentleman
And His Music” en 1985.
En 1987, l’altiste croise ses notes avec le chanteur Billy Eckstine et Helen Merrill pour une session des plus soyeuses et délicates. Benny aimait orner les lignes vocales par des phrases douces de sax comme c’est le cas sur “Summertime”.
La même année, il partage l’affiche aux côtés d’Oscar Peterson et de Joe Pass autour des standards. Ces musiciens sont des passionnés de l’histoire de ce jazz ancré dans des morceaux qui sont des trésors à entretenir.
Ce saxophoniste était animé par le bonheur de swinguer de jouer des notes en finesse, sans jamais être excessif sur le son, qui reste toujours d’une belle rondeur.
Avec Ray Brown et Oscar Peterson, on entend les notes du saxophone bien interagir.
A la même époque, l’alto se joint à Phil Woods pour un très bel album, dans lequel les voix des altos se conjuguent. Les contrechants sont harmonieux, les solos palpitants.
Jusqu’à la fin de sa vie, Benny Carter rendra hommage aux standards. Le disque “Harlem Renaissance” est un projet en Big Band. Les arrangements sont précis et soignés.
En 1993, il converse avec l’un des plus grands pianistes de jazz de la période Be-Bop, Hank Jones, sur “New York Nights”. Écoutez “Sunset Glow”, le son de sax est hypnotique.
En 1996, il invite des vocalistes de renom comme Diana Krall, Dianne Reeves, Shirley Horn pour les femmes, mais aussi Joe Williams et Jon Hendricks pour les chanteurs.
La voix de Joe Williams est intacte et le sax crépite pour la plus grande joie de nos oreilles.
Tout au long de sa carrière, Benny arrangea pour des stars comme Count Basie, Sarah Vaughan ou Ella Fitzgerald.
L’écriture s’inscrit dans la tradition des grands orchestres de swing à la Count Basie. La musique du saxophoniste était enjouée et optimiste par les différentes voix des cuivres.
Soliste de grande qualité, sa carrière se caractérise par sa longévité. Il a su passer du Swing au Be-Bop, un virage que tous les musiciens n’ont pas su forcément prendre.