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SUR LA ROUTE DU JAZZ/ LES RACINES: LE BLUES DU COLOSSE HOWLIN WOLF/

La voix puissante est à l’image de sa stature. Il était un géant un colosse. Avec sa voix puissante et rauque, Howlin Wolf Howlin’ Wolf – Chess Records allait puiser les notes dans son cœur et ses tripes.

Ce Bluesman faisait flamber la guitare et son harmonica et de cette voix hors norme se dégageait un torrent sonore. On écoute « Moanin In The Moonlight ».

La voix éraillée au cours du premier morceau « Moanin’At Midnight » est soutenue par des riffs joués en boucle qui se déplacent en fonction des cadences.

Toujours en triolets, le second morceau « How Many More Years » laisse apprécier la voix de Howlin.

On a l’impression d’entendre la voix du loup sur « Smokestack Lightnin ».

Sur « Baby How Long » la cellule rythmique en triolets est toujours jouée au même endroit de la structure.

Les envolées du bluesman sont comparables à la puissance d’un loup.

Sur « No Place To Go » la guitare et le piano déroulent en boucle le meme riff de trois notes. L’ambiance est assez sombre malgré les interventions Bluesy de l’harmonica.

Sur « Evil » la voix du chanteur s’abat comme une tornade. On entend la hargne de ce musicien habité par l’esprit.

La voix impressionne encore et toujours tant elle est grave et puissante comme on l’entend sur « Spoonful » qui ne figure pas sur la session.

La chanson « Down In The Bottom » jouée en live montre Howlin’ Wolf accompagné de la rythmique classique et d’un saxophoniste ténor qui joue un riff redondant. De plus on se rend compte de la qualité de slide avec le bottleneck.

Si la musique est assez ressemblante de morceau en morceau le feeling prend aux tripes car les notes de guitare électrisent le climat.

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