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SUR LA ROUTE DU JAZZ/ L’ÈRE HARD BOP / LE JAZZ A LE BLUES/ THE THREE SOUNDS

L’autre jour nous avons parlé de la réunion au sommet entre deux géants du Jazz, Duke Ellington et Louis Armstrong. En sextet, les deux maîtres jouent une musique conviviale ancrée dans le swing avec des accents de New Orleans. Avec le Soul Jazz, la musique est souvent enthousiaste et encore plus avec ce trio né dans les années 50. The Three Sounds est un trio composé du piano de la contrebasse et de la batterie. Leur musique donne la pêche du tonus et du dynamisme. Les tempo ne sont pas rapides, les phrases sont bien bluesy. Avec cet album « Branching Out », le trio joue avec le trompettiste Nat Adderley. Le premier morceau « Sister Caroline » est une mélodie aux intonations blues sur un tempo medium. « Well you needn’t » le morceau de Monk est joué avec une structure de 16 mesures au lieu de 32. Avec le morceau « Don’t get around much anymore » le swing est chaleureux. Les premières notes du solo de trompette nous mettent dans l’ambiance. Sur « I got Plenty o’ Nuttin », le jazz est tout aussi festif. Le morceau « Branching out » est dans un esprit très proche des Messengers. Le saxophoniste Johnny Griffin se joint au trio sur ce morceau avec ce langage très be-bop. Le standard « I never knew I could love anybody » est le seul morceau joué à un tempo up swing. L’album se termine par une ballade langoureuse et romantique. La sonorité de Johnny Griffin est très séduisante. Le Jazz des Three Sounds est accessible, les musiciens s’expriment avec simplicité, et font entendre un grand bonheur de jouer.

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