L’ÈRE HARD BOP/ LE JAZZ A LE BLUES
Depuis que nous explorons cette esthétique apparue au début des années 50, nous avons écouté les représentants les plus célèbres à savoir Horace Silver, Art Blakey. D’autres grands artistes de la mouvance Hard Bop ont gravé des enregistrements qui valent le détour. C’est notamment le cas de ce très bel album « Jazz Lab » de 1957, enregistré par le saxophoniste alto Gigi Gryce et le trompettiste Donald Byrd. Cette composition du saxophoniste intitulée « Nica’s tempo » s’ouvre avec une introduction de cuivres confectionnée dans une grande finesse par le saxophoniste. Les motifs joués par le trombone le tuba et le baryton se poursuivent sur le thème au tempo cool. Le saxophoniste s’envole des le stop chorus, le discours respire. La trompette qui prend le relais est soutenu par les riffs de cuivre. La sonorité du piano de Tommy Flannagan très classique mais swingue à fond. L’état d’esprit est la musicalité avant tout, sans démonstration technique.