Post Jazz

SUR LA ROUTE DU JAZZ/

L’ÈRE HARD BOP / LE JAZZ A LE BLUES /

Le trompettiste Clifford Brown malgré sa courte carrière laissa une empreinte majeure dans l’histoire du jazz. S’appropriant le langage be-bop à merveille il contribue à l’émergence du hard bop. Ce génie de la trompette réussit à écrire des compositions a la fois mélodieuses et denses au niveau des notes. Avec « Joy Spring » enregistré en 1954, la flamme du be-bop est encore vive. Basé sur une structure classique, on savoure les belles notes du thème et les contrechants joués par le trombone baryton et ténor. Le solo de trompette s’introduit par un stop chorus de deux mesures. Les phrases sont joyeuses les notes chantantes et enthousiastes. Après l’impro du jeune trompettiste, la place est laissée à une séquence jouée par les cuivres. Le solo de baryton qui suit e a une sonorité bien ronde au swing tranquille. Ce disque intitulé « Jazz Immortal » est un incontournable tant par les arrangements que par la qualité des solos des participants. Ce disque magnifique puise dans le be-bop mais les instrumentistes ne cherchent pas à impressionner sur le plan technique. Si on est en quête de la discothèque idéale cet album a toute sa place.

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