EN TERRE BE-BOP/
Depuis quelques mois j’ai tenté de présenter dans ma rubrique »Sur la route du jazz » les pionniers de cette grande musique.
Issu du Gospel et du Blues, le jazz est le fruit d’une continuité entre le ragtime le Dixieland, le New Orleans et le swing.
Le travail rythmique du Ragtime style musical qui met en valeur le piano, est perpétué dans les improvisations collectives des formations New Orleans et Dixieland.
Jusqu’à l’ère swing, la structure des morceaux puise essentiellement dans le blues.
De plus le langage jusque là diatonique, est bouleversé par l’utilisation des chromatismes.
Pour commencer à évoquer le domaine du be-bop, parlons du jazzman associé à cette esthétique, le saxophoniste Charlie Parker que l’on surnomma « Bird » pour ses envolées de notes absolument impressionantes.
Ecoutons la fluidité de son solo à partir de 1’48 sur le morceau « Swingmatism » en 1941, interprété au sein de l’orchestre du pianiste Jay Mcshann.