Il s’agit d’une belle découverte que nous avons grâce à Socadisc.
En compagnie du batteur Richard Barratta , vous serez enchantés par cet enregistrement et ses nombreux rythmes Swing et Latin.
L’album démarre par « Itsy Bitsy Spider » où le piano introduit ce thème au rythme latin entraînant.La guitare et le sax alto montrent leur inspiration en jouant des solos Bluesy. Toujours dans l’esprit Bluesy, le batteur reprend « Soul Bossa Nova » de Quincy Jones un morceau où la structure du Blues se mêle au rythme Cha Cha.
Ce va et vient entre ternaire et binaire vous l’aurez au cours de la décoiffante version de « La Panthère Rose ». Commençant sur les chapeaux de roue, la batterie la contrebasse et le piano font une entrée tonitruante. La première partie de ce thème d’Henri Mancini jouée sur un tempo up se poursuit par la seconde partie prise en mode latin. Le pianiste Bill O’Connell joue un solo sur un tempo très rapide avec des phrases bien ciselées précises très articulées.
Le saxophoniste Vincent Herring lui aussi impressionne par les flots de notes renversants et limpides. Le guitariste Paul Bollenback joue lui aussi des phrases fluides.
Le groupe nous offre un moment de romantisme sur leur reprise de « Last Tango In Paris » morceau composé par le saxophoniste « Gato » Barbieri
La version du standard « Out Of This World » est inspirée par la version de Coltrane en 1962. Les rythmes endiablés propulsent les solistes à sortir de leurs habitudes. Le son de la guitare passe par un overdrive et des trajectoires peu utilisées tandis que l’alto lui joue des motifs en mode cool.
Place à la ballade avec le titre « Pure Imagination » avant de revenir sur un thème joyeux et chaleureux qui s’inscrit dans un swing pétillant avec « You’ve Got A Friend In Me ». Le thème est joué par le saxophone et agrémenté par des motifs de guitare.
Le solo Blues et Soul du saxophoniste est une sorte de rampe de lancement à la guitare qui laisse éclater des phrases chromatiques dynamiques.
Au cours de « Cantina Band From Star Wars: A New Hope » les solos entre le sax et la guitare sont des dialogues où les improvisations se font sur des cycles de 16 mesures puis 8 et 4. Le piano se lance à son tour dans une improvisation énergique.
Le Blues et la Country s’invitent sur les arrangements du pianiste pour le titre « Man Of Constant Sorrow ». Sur cette tourne New Orleans la guitare nous offre une séquence en slide tout à fait agréable.
Tout en finesse et en intimité, le batteur joue en formule trio pour le thème très mélodieux « Smile ».
Pour clôturer cet album très réussi, le batteur et le percussionniste Paul Rossman improvisent une séquence aux rythmes colorés et tranquilles.
Le batteur originaire de New York continue de célébrer dans cet album les musiques de films qu’il affectionne depuis tant d’années pour lesquelles son pianiste a écrit des arrangements de qualité et originaux.
Le disque sort le 16 septembre chez Savant Records .