RACHEL THERRIEN/ VENA/
Cette trompettiste Canadienne propose un album où les compositions sont jouées avec beaucoup de nuances et de douceur.
Le son feutré de la trompette nous charme immédiatement. J’y entends une influence du côté de Kenny Wheeler
La contrebasse se pose sur les arpèges de piano d’une grande finesse.
Du thème « Parity » s’échappe beaucoup de nostalgie.
Le morceau « Pigalle » nous met en joie.
Ce trois temps rapide nous enchante.
« Assata » est un voyage au pays des rythmes.
Commençant sur un rythme latin, le swing f l’eait une premiere apparition mais le pianiste le conservera pendant tout son solo avec à la fin un clin d’oeil à « Witch Hunt » de Wayne Shorter.
La trompette arrive alors avec des couleurs très bluesy.
Sur le thème « Bilka’s Story », on appréciera la sonorité douce et ronde du saxophoniste ténor.
« This isn’t love » est une ballade où l’on entend le saxophone suave.
La composition « Just Playing » va à vive allure. La trompette malgré le tempo up garde ce son de velours.
Si les solos sont intéressants et les sonorités agréables, plusieurs thèmes sont difficiles à aborder. Il est difficile d’identifier les mélodies.
Malheureusement ce disque n’est pas une exception; il illustre le fait que le jazz actuel est souvent en panne de mélodies captivantes!