LENI STERN/ 4
La guitariste Américaine sort un album qui tourne autour de la musique Africaine avec notamment Mamadou Ba à la basse, Alioune Faye aux percussions. Le disque démarre très fort avec un thème entraînant et mélodieux. A la fin de « Lambar », les phrases de guitare très blues sont jouées avec spontanéité et émotion. « Amadeus » est une très belle mélodie chantée et jouée à la guitare électrique au son si cristallin. Quand la percussion rentre, l’espoir arrive, le solo de piano est empreint de lyrisme. Arrive la guitare et ce son renversant avec de l’overdrive et de la reverb. La guitariste compose avec l’esprit mélodique, le troisième morceau « Serrer » est dynamique, les moogs de Leo Genovese excentriques et entraînants. « Miu » est une melodie écrite en trois temps. La guitare prend son envol et nous emporte avec elle. Le morceau « Japalema » a des allures de tango. La guitare au son légèrement saturé avec de la reverb pleure, l’émotion se dégage. Sur « Chartwell » la guitare rentre avec des arpèges, la mélodie est chantée, puis à 0’54 la guitare avec ses accents lyriques arrive. Le morceau « Habib » a des élans blues avec un solo de basse sensuel. La guitare toujours fine joue des tirés de cordes très expressifs. La mélodie très jolie renferme des surprises sur le plan rythmique. A 3’35, Mike Stern invité joue un solo avec beaucoup de douceur. L’album se termine sur un morceau en 6/8 à la mélodie agréable. Le solo de guitare est interprété avec beaucoup de feeling, le solo de clavier avec un son original. Leni Stern, en plus d’être une guitariste à la sonorité originale, écrit de très belles mélodies. Ses solos laissent entendre une artiste sensible au jeu hautement poétique.