Le crooner Américain originaire de Chicago à la voix chaude et puissante prend la direction de la Soul et du Groove, en compagnie du guitariste attypique Charlie Hunter. À peine le disque débute que les cocottes frétillent derrière la voix de Kurt Elling élégante au phrasé subtil. Les bonnes vibrations se dégagent encore et toujours comme on l’entend sur « Sassy ». Le chanteur fait groover les mots comme personne. Les nappes de l’orgue, la tourne de batterie associée aux cocottes de Charlie Hunter, vous attireront sur le chemin de la danse. L’esprit Soul et le feelin’ Blues du troisième morceau vous donneront une pêche incroyable. Les nappes de clavier et la voix planante de Kurt Elling, vous apaiseront par le mystère qu’elles instillent sur « Where To Finf It ». Le groove enflammé des cocottes de guitare le rythme de batterie, tels sont les ingrédients du cocktail de groove sur « Can’t Make It With Your Brain ». L’optimisme de la Soul se poursuit sur la plage suivante intitulée « The Seed », au cours duquel le solo de guitare est très bluesy même si l’effet flanger est peut être trop accentué. Le Blues est au centre de la chanson « Dharma Bums » au cours de laquelle Kurt Elling montre toute son aisance. Sur une cocotte de guitare rugissante, le chanteur et le guitariste se jettent en plein Funk, avec la composition « Circus » pleine de sensualité. « Endless Lawns » commence par un surprenant arpège d’intro rappellant plus Radiohead que la Soul. Si ce disque n’est pas innovant, le chanteur propose un répertoire au carrefour de plusieurs styles. Son timbre séduisant et envoûtant mêlé au jeu groove de Charlie Hunter font tout de même de cet album, un beau projet.