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NOUVEAUTÉ ALBUM/ JAMIE CULLUM

JAMIE CULLUM/ THE PIANOMAN AT CHRISTMAS

Quel chanteuse et chanteur de Jazz, n’a pas repris les standards de Noël. Afin de célébrer la chaleur et la magie de cette fête Jamie Cullum n’a pas repris les morceaux du répertoire, mais signe un album de chansons originales. Les arrangements de l’orchestre, son timbre de voix, le phrasé, nous séduisent de suite. Très vite, nous sommes emportés par les scintillements de l’orchestre à cordes, qui accompagnent la voix lumineuse de l’artiste. Le chanteur continue sur le chemin du romantisme avec « Beautiful, Altogether ». La voix est propulsée par le voile des cordes sublime. Le rythme de « Hang your Lights » est à la fête et à la danse avec des motifs courts de cuivres bien lisses. Ce morceau donne l’impression d’écouter un boogie qui s’enflamme au fil des riffs de cuivres. La contrebasse lance un walkin pour introduire « The Joly Fat Man ». Le chanteur signe un morceau « The Pianoman at Christmas » qui s’éloigne du Jazz et qui fait plus penser à Billy Joël. L’orchestre est flamboyant sur la chanson « Turn on The Lights », les cordes et roulements de caisse claire traduisent l’espoir. La chanson prend un tournant bien rock à 3’04. On repart vers le swing avec le morceau « So Many Santas ». La section des cuivres nous offre un festival de motifs et nappes véritablement euphoriques. L’enthousiasme se poursuit avec « Christmas Never Gets Old ». L’introduction majestueuse des cuivres sur « How Do you Fly? » laisse la place à une mélodie éprise de nostalgie. Le morceau qui clôture ce bel album aux arrangements soignés, et aux jolies mélodies, est une ballade émouvante et douce. C’est une certaine tradition du Jazz qui est mise à l’honneur, celle des années 40 et 50, quand les Big Bands insufflaient une énergie débordante, pour mettre en relief les vocalistes. En réalisant cet album sans prétention, aux mélodies simples, Jamie marche sur les traces des crooners des années 50 et 60.

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