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NOUVEAUTÉ ALBUM/ ELLA AT THE HOLLYWOOD BOWL

Au cours de ce concert entièrement publié la Jazz Lady rend hommage au grand compositeur de mélodies qu’etait Irvin Berlin. Ses chansons deviendront des standards tout comme celles de Cole Porter.

Le premier morceau que j’ecoutai de ce compositeur fut « Remember » et la reprise que fit Hank Mobley sur son disque « Soul Station ».

Ella Fitzgerald est ici accompagnée d’un trio et d’un grand ensemble, conduits par le chef d’orchesrre et arrangeur Paul Weston mélangeant cordes et cuivres.

Ella démarre le concert dans une joie communicative, la mélodie de « The Song Is Ended » vous attire vers le swing qui s’amplifie avec les pêches de la section cuivres.

Sur le second morceau « You’re Laughing At Me » la harpe enjolive l’ambiance d’un thème cool et langoureux. La voix romantique vous berce.

La chanteuse entonne ensuite « How Deep Is The Ocean » une des chansons les plus connues d’Irvin Berlin.

Sur un rythme latin aux accents Cubains « Heat Wave » est ponctué de riffs de cuivres énergiques.

Le swing croustille sous les baguettes du batteur au cours de « Cheek To Cheek ». La trompette très feutrée envoie des notes bluesy pendant 16 mesures.

Place ensuite à une jolie mélodie qui pourrait être une berceuse. « Russian Lullaby » est un morceau qui dure moins de deux minutes tout en douceur.

Sur un tempo médium swing Ella entraîne l’orchestre dans l’euphorie au cours de « Top Hat, White Tie And Tails ».

Sur un swing plus entraînant, la diva du Jazz toujours entourée des cuivres et cordes donne un véritable feu d’artifices sur « I’ve got My Love To Keep Me Warm ».

La chanteuse reprend aussi un classique de Berlin « Let’s Face The Music And Dance ». D’abord lyrique le thème se met par la suite en mouvement.

« Puttin On The Ritz » morceau assez amusant transmet une grande énergie.

Les riffs de cuivres sont toujours explosifs sur « Let Yourself Go ». La trompette joue des motifs très Blues.

Presque New Orleans la composition « Alexander’s Ragtime Band » vous mettra du tonus.

La façon dont Ella remercie le public par ses « Thank You » est tout à fait croustillante.

Ce disque comme « Ella In Berlin The Lost Tapes » est sous l’impulsion constante du Swing.

Avec un orchestre complet cet album transmet de bonnes ondes pleines de joie.

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