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NOUVEAUTÉ ALBUM/ BUDDY GUY/THE BLUES DON’T LIE/

L’un des monstres sacrés du Blues sort son nouvel album « The Blues Don’t Lie »

Depuis soixante ans le guitariste Buddy Guy a réalisé de nombreux disques en chantant le Blues avec sa voix puissante.

Avec sa Stratocaster, il aime jouer des riffs et des solos enflammés en utilisant le son saturé et la wah wah.

Le disque démarre par un morceau débordant d’énergie. Les salves de l’orgue sont puissantes ainsi que les riffs de guitare flamboyants. La guitare explosive part dans des solos de folie. La fin est ponctuée de riffs de cuivres étincelants

Rappelant le guitariste B.B King le second morceau ressemble à « The Thrill Is Gone ».

Les riffs de guitare et les cuivres se répondent.

Si la voix est puissante et la guitare flamboyante le bluesman chante avec ses tripes à l’image de ce qu’il joue sur « The World Needs Love ». Les bends de cordes sont bouillants.

Dans ce disque Buddy s’entoure d’invités prestigieux pour des duos variés.

En compagnie de la chanteuse Mavis Staples, le guitariste fait naître l’émotion en allant la chercher aux racines avec un feeling incroyable.

Le duo avec Elvis Costello déménage, l’énergie du Rock arrive et se déploie par un riff de guitare plein de rage. Sur ce morceau « Symptoms Of Love » les envolées de la guitare sont flamboyantes.

James Taylor participe aussi en interprétant la chanson « Follow The Money » où les riffs d’acoustique et d’electrique se marient.

Sur une tourne traditionnelle le titre « Well Enough Alone » la Strato s’enflamme

Bobby Rush bluesman de légende est invité à chanter « What’s Wrong With That » un morceau où l’énergie est décuplée par les bends la cocotte groovy et l’harmonica.

Buddy aime varier les harmonies et ne reste pas toujours sur les harmonies traditionnelles comme on l’entend en compagnie de Jason Isbell guitariste et chanteur de Folk. L’ambiance est magnifique.

Avec Wendy Moten, il joue une tourne plutôt classique mais envoie la aussi une peche avec la chanteuse qu’il invite sur « House Party ».

L’énergie il en a à revendre comme vous pouvez l’entendre sur « Back Door Scratchin » où les notes de guitare bouillonnent.

La petite cocotte est sympa sur « I’ve Got A Feeling » où s’installe le groove.

La guitare électrique Buddy la fait pleurer encore comme sur le morceau « Rabbit Blood ».

Sur un shuffle qui swingue tranquillement on se régale avec le titre « Last Call ».

Dans l’intimité la plus totale Buddy Guy gratte quelques accords à la guitare acoustique pour le final « King Bee ».

L’album se compose de six duos et de dix chansons que le guitariste interprète avec joie et bonne humeur.

À 86 ans, il tire sur les cordes avec toujours autant d’énergie au travers des formes traditionnelles et plus modernes.

Buddy Guy vous met une pêche dès les premières secondes et pour tout le reste de l’album.

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