Il avait participé à l’élaboration d’une nouvelle esthétique du jazz, à la suite du be-bop.
De son saxophone alto s’échappaient des notes d’une douceur absolue à la sonorité cristalline.
Lee Konitz, un des pionniers du « Cool jazz » nous a quittés à l’age de 93 ans le 15 avril 2020.
Après s’être approprié le langage Be-bop, il a amené le Jazz vers des climats plus apaisants .
Je voudrais proposer à l’écoute, un morceau du trompettiste Kenny Wheeler « Nicolette », au cours duquel j’ai découvert ce saxophoniste grandiose.
Il s’agit d’un album intitulé « Angel Song », album tout en émotion sur lequel le trompettiste est accompagné de musiciens au jeu délicat et raffiné, que sont Dave Holland à la contrebasse, Bill Frisell à la guitare et Lee Konitz à l’alto.
Sa sonorité fragile me fait penser à d’autres grands altistes comme Paul Desmond et Bud Shank, qui en quelques notes suscitaient de l’émotion pure.