La France compte de grands accordéonistes qui aiment improviser comme Richard Galliano, Daniel Mille ou encore Lionel Suarez. Dans le Tango, un instrument proche de l’accordéon est souvent utilisé, le bandonéon. Depuis quelque temps, Louise Jallu a déjà fait ses preuves dans l’univers de cet instrument. En février, elle publia son album consacré au maître du Tango, Astor Piazzola, intitulé « Piazzola 2021 ». Avec des arrangements originaux, vous partirez au pays des émotions, comme la nostalgie, la fragilité la tension. Le disque commence par « Soledad » composition au climat apaisé. On y entend les nappes de clavier accentuer cette sensation de douceur. Plus sombre la composition « Tanguedia », où la bandoneoniste insiste dans son arrangement, sur l’idée de tension. On a la sensation que quelque chose est sur le fil, qu’on est dans la précipitation. Louise Jallu propose un disque très subtil où les arrangements minutieux ne retirent rien au lyrisme. Au delà des titres très connus comme « Oblivion » et « Libertango », la musique est intense alterne entre moments tristes et élans d’espoir. Les pizzicato de cordes, les notes souples du clavier électrique forment un magnifique tissu pour le trompettiste Médéric COLLIGNON et ses échappées quelquefois out. Les cordes et le piano s’installent avec force sur l’intro de « Libertango ». À entendre les accords de piano de Gustavo Beytelmann, le Jazz s’invite par moments. Les cocottes presque rock de guitare sont bien amenées. La contrebasse intense est bien puissante. L’accordéoniste se produira en quartet demain à Courtenay, le 15 octobre au Festival Au Fil de l’Oise et le lendemain à Roanne. Elle sera sans doute accompagnée par le pianiste Grégoire Letouvet, du contrebassiste Alexandre Perrot et du violoniste Mathias Levy Composer Mathias Levy. Vous pouvez retrouver le détail sur le site ci dessous