Le jeudi 18 janvier, le saxophoniste Pierre Marie Bonnafos passe au club La Mezzanine de Pierrelaye commune du Val d’Oise.
Ayant plusieurs cordes à son arc, il est également pédagogue puisqu’il a publié une méthode sur l’étude du saxophone. Professeur au Conservatoire de Gennevilliers, le saxophoniste amateur de standards aime swinguer sur les grilles.
Faisant partie du “Horns Project”, il joue de l’alto et du soprano.
Le son est moelleux, les solos swinguent.
Quelques vidéos se trouvent sur You Tube le montrant en train de jouer « Autumn Leaves » au soprano accompagné de deux pianistes.
https://www.jazzmagazine.com/agenda/pierre-marie-bonafos-sextet-joue-duke-ellington/
À Rouen, hommage à George Gershwin et Kurt Weill, le mardi 23 janvier à l’opéra. C’est une véritable histoire de légendes qui est retracée ici. Deux géants de l’écriture de standards. Le premier composa entre autres « Summertime » » My Man’s Gone Now » « A Foggy Day » et l’autre tout aussi magistral composa » « Speak Low »
C’est un combo particulier celui réunissant des gens issus du classique comme Cyrille Dubois voix ténor et le pianiste Michael Ertzscheid et le Art Combo, composé d’une flûte d’une clarinette d’un cor d’un hautbois d’un basson.
Il est compliqué d’entendre à quoi ressemble le projet mais sans doute, le grain de voix se mêle aux instruments.
Vous aurez le plaisir d’écouter Mayu Sato-Bremaud à la flûte, Baptiste Gibier au hautbois Romy Bischoff à la clarinette, Cyril Normand au cor et Frank Sibold au basson.
https://www.operaderouen.fr/programmation/a-broadway-rhapsody/
Andrew McCormack viendra en trio le mardi 23 janvier 2024.
À ses côtés, Rod Youngs et Joe Downard qui l’accompagnent sur son disque « Terra Firma ».
Nous notons une énergie certaine dès le premier titre « Brooklyn Memoir », un thème où l’énergie de la Folk s’immisce dans les voicings et les phrases en notes simples. Du binaire on passe ensuite à l’esthétique d’une valse romantique comme en il existe de nombreuses en Jazz. Le pianiste me rappelle par moments Chick Corea sur le thème « Clementine Dream ».
Le contrebassiste Joe Downard livre un solo des plus soyeux, raconte une histoire avec de jolies notes. Le batteur Rod Youngs joue lui aussi avec finesse. Le toucher est très beau dès les premières notes du thème « Second Circle ». La cymbale a un bruissement particulier tout en nuances.
Les directions mélodiques du piano semblent être sous le signe de la spontanéité. Le pianiste joue une autre ballade magnifique intitulée « Somebody’s Else’s Song », où les trois musiciens sont en osmose totale. Les scintillements de la batterie les notes de contrebasse les voicings de piano, tout s’allie avec classe et élégance.
L’introduction de « Confirmation » en piano solo puis le jeu en trio fait de cette reprise une belle séquence.
Avec beaucoup de finesse le trio reprend « Fragile », composition qu’on ne présente plus.
Les instruments me semblent verser quelques larmes au cours de ce morceau exprimant tristesse et émotion.
Le pianiste continue avec une composition « Fake News » dont le thème me fait penser à l’univers de Chick Corea.
Le lyrisme s’entend sur « Better To Have Loved » une mélodie langoureuse. Les arpèges de « Cherry Blossom » sont entraînants.
Très solennel, le morceau « Prayer For Atonement » commence par une partie de piano traduisant une certaine noirceur.
https://www.scenenationale61.com/programmation/andrew-mccormack-trio/
Le 24 janvier, c’est un duo insolite formé par le guitariste manouche Pispiss Haag et Marc Trigeau, multi instrumentiste compositeur de mélodies et d’oeuvres insolites. Le duo Swing Gum risque de vous surprendre par la décontraction et quelques côtés loufoques.
Marc Trigeau joue de l’accordéon déclame des textes poétiques, joue de la guitare et l’harmonica.
Vous aurez sans doute des surprises d’entendre ce conteur et musicien un peu loufoque.
https://www.myprovence.fr/agenda/concert/marignane/soiree-surprise-jazz-manouche