À Dieppe, le groupe de Jazz manouche Minor Sing passe le 03 décembre 2023 au Drakkar.
Les guitaristes Yannick Alcocer et Laurent Vicenza sont accompagnés du violoniste Jean Landarchet et du contrebassiste Sylvain Pourrat.
Jazz Info France aime le manouche d’autant que nous présentions il y a quelques jours le Quintet du Hot Club De France.
Le quartet « Minor Sing » a enregistré quelques albums dont « Manzanas Swing » dans lequel se trouve le morceau qui donna le nom du groupe.
Ce morceau est joué à un tempo cool par le violon et la guitare. Dans l’exposé du thème, ils se relaient. Le morceau « Manzanas Swing » alterne entre tempo tranquille et tempo plus rapide.
« Crazy Rythm » est le standard qu’ils reprennent sur l’album du même nom. Les notes de guitare et de violon sont un festival sonore. Le thème « Python » commence par des accords de guitare joués sur un rythme différent de ceux du Jazz Manouche habituel. On y entend un groove certes sobre mais qui nous distille de bonnes vibrations.
« Jump Around » est présenté par la guitare puis vient la contrebasse. L’entrée du violon exprime ce lyrisme des mélodies de ce courant du Jazz.
« Djangolympics » est une composition énergique au cours de laquelle les accords en pompe sont d’une grande souplesse. « Citius » joué à une vitesse médium up est un thème dont la mélodie est une succession rapide de notes.
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Le duo de haut vol composé du pianiste et organiste Allemand Frank Woeste et du batteur Franck Agulhon passera le 3 décembre à Cluny.
Le « Libretto Dialogues » est un projet en deux volumes qui renferme des thèmes emplis de sensibilité. Le volume 1 commence par des arpèges et accords au clavier électrique tout à fait captivants. Le principe de ces disques est d’inviter de grands artistes qui conversent.
Parmi eux, on trouve Scott Colley, Mark Turner, Seamus Blake ou encore Olivier Ker Ourio, harmoniciste qui nous touche par sa sonorité et son expressivité. Les compositions sont nombreuses et mélodieuses.
La séquence qui nous intéresse est celle avec Franck Agulhon sur le volume 2. « Libretto Dialogue 25 » est construit autour d’arpèges sur lesquels la batterie intervient avec inventivité. Le piano chemine vers des tonalités évoquant une certaine gravité mais aussi le sentiment d’espace. L’artiste Allemand aime varier les climats entre le piano et les claviers pour écrire des compositions sont nombreuses et mélodieuses.
The Swing Ladies +2, ce sont quatre artistes issus de pays différents qui joueront le lundi 04 décembre à Limoges.
Nicky Parrot à la contrebasse accompagne la pianiste Stéphanie Trick auxquelles se joignent le pianiste Paolo Alderighi, ainsi que le trompettiste Allemand Engelbert Wrobel.
Le quartet a publié « From Joplin To Jobim », un très joli disque imbibé de la tradition du Ragtime du New Orleans.
Le quartet reprend « September Song » autrefois interprété avec élégance par Nat King Cole, « Blueberry Hill » de Louis Armstrong. Les musiciens empruntent aussi au répertoire classique pour célébrer ces standards qui ont construit le répertoire du Jazz.
Ecoutez « Doralice » un morceau plein de douceur. La clarinette vole de notes en notes, le tout sur des accords de piano Bossa.
Vous écouterez aussi le medley de bossas novas « Wave » « The Girl From Ipanema » « So Danco Samba » « Agua de Beber ». Le titre le plus joyeux et le plus lumineux est « Aquarela Do Brasil ».
https://centresculturels.limoges.fr/agenda/swing-ladies-2
Ana Kap c’est un trio qui reprend des grandes mélodies issues de plusieurs répertoires. Le cornettiste Pierre Millet, le violoniste Manuel Decocq et l’accordéoniste Jean Michel Trotoux passeront à Maltot le 10 décembre.
Le trio d’une configuration originale a réalisé sept albums dont la musique a pour toile de fond le musette en le rattachant au swing. Cette musique joyeuse est chaleureuse et entraînante.
L’album le plus récent « Bel Astroblème » illustre la curiosité du groupe et son ouverture à d’autres paysages musicaux.
Le cornet est souvent magistral d’autant que l’accordéon et le violon sont tout aussi séduisants. « Ghost Train » sur l’album « Apalis » exprime une part de rêve et d’évasion.
Si ce trio joue du musette on entend quelques touches de manouche.
Les sonorités sur « La Gazette de Libor » sont surprenantes mais très belles. Le clavier électrique tisse une toile sonore envoûtante sur la première plage. Les premières secondes de « Petit Choral » ne sont qu’émotion et tendresse.