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ACTU CONCERTS/JAZZ AUX QUATRE COINS

Entre le vendredi 3 et le dimanche 5 novembre, des concerts de Jazz se dérouleront au Château de Forbin situé à Marseille. Dans ce lieu magnifique vous pourrez assister au concert de Cyril Benhamou pianiste qui joue un Jazz très Funk, où le clavier enrobe les voix et les autres instruments.
Il sera entouré de Pascal Blanc à la basse et de Flo Sallen à la batterie.
Ce groupe Grabuge va faire bouger l’assistance. Sur You tube, vous pourrez voir un extrait où cette formation met littéralement le feu en invitant deux chanteuses à la voix hautement sensuelle. L’influence d’Herbie Hancock et des Headhunters se fait sentir avec une dose de Rock bien énergique. Le pianiste Marseillais nous replonge dans l’univers des années 70 avec ce groove indélébile éternel.
John Massa que j’ai vu au mois de janvier au Rolls situé dans le quartier de l’Evêché jouera en trio avec Jonathan Soucasse et Jerome Mouriez un Jazz qui frise avec la Folk.
Avec le groupe Electrik Pô vous serez séduits par ce mélange entre musique acoustique et effets sonores de la trompette qui créent l’évasion et l’envol.
Le claviériste ajoute des percussions électroniques ce qui donne à la musique un côté Electro Lounge.
Le dimanche 5 Novembre vous écouterez un concert autour des musiques latines en compagnie de Rene Sopa suivi du groupe Soneros Del Caribe.
Le premier est un accordéoniste amoureux des sonorités latines qui vous emmènent de suite en Amérique du Sud. L’accordéoniste a publié déjà plusieurs albums comme « Quartet » « Hammondeon », « Obrigado » et « Hammondeon: L’été Indien ». Les senteurs nostalgiques de l’Amérique latine transmettent de l’émotion tant le son est lumineux. L’accordéoniste joue souvent avec l’organiste Stefan Stéphane Patry, dont les nappes chaleureuses évoquent le Hard Bop et le Soul Jazz.
Le second groupe vous invite à s’immiscer dans l’univers de la Salsa la musique Cubaine. Dans un extrait qu’on trouve sur You Tube, le groupe invite une chanteuse Cubaine, Maura Isabel Garcia Bravo qui exprime un grand lyrisme.
https://jazzsurlaville.org/


Le saxophoniste Nicolas Fourgueux et son quartet invite le trompettiste chanteur Ronald Baker, émigré en France depuis de nombreuses années maintenant.
L’hôtel de luxe Grand Hôtel de la Cloche les accueille le lundi 06 Novembre pour un concert sous le signe du Hard Bop.
Lorsqu’on écoute ce trompettiste on sent les influences des grands des années 60 comme Lee Morgan ou Donald Byrd.
Ronald Baker joue un Jazz qui puise dans la source du Blues et de la Soul.
Ses compositions sont écrites sur un swing qui décape comme le morceau « One More Blues » ou « Blues Up ». Le trompettiste publia un hommage à Nat King Cole, au cours duquel on entend le Blues brûlant de la voix et des instruments. On entend China Moses et sa voix envoûtante. Sur « Quintet City » notons la présence de Antonio Hart, saxophoniste altiste qui jouait avec Roy Hargrove à la fin des années 80. La voix est grandiose sur « I Call Her ».
Le trompettiste manifeste sa fidélité au Blues racine incontournable.
En ce qui concerne Nicolas Fourgeux, le saxophoniste puise dans le classicisme avec un swing communicatif. Il joue le Jazz Hot ce jazz à la frontière du New Orleans et du Swing. On voit des vidéos où Ronald Baker et Nicolas Fourgeux jouent « Take The A Train ». La section rythmique est composée de Sébastien Vaivrand au piano, de John Zidi à la contrebasse et de Sylvain Glevarec à la batterie.
https://www.destinationdijon.com/…/swing-time-nf4tet…/
Entre Folk Blues et musique Haitienne, mélissa laveaux vous fera voyager à travers ces différents styles. Le grain de voix est très intéressant écorché et puissant à la fois. La guitare acoustique déroule de très jolis motifs comme si les accords et arpèges étaient des décorations sonores qui enveloppent cette voix si originale. La chanteuse a à son actif de nombreux albums.
Sur « Mama Forgot Her Name Was A Miracle », les arrangements ont une forte imprégnation d’Electro. Elle invite Oxmo Puccino à lancer un texte raffiné aux nombreuses subtilités.
Les sonorités que la chanteuse utilise sont surprenantes et apportent du mystère. L’album « Dying Is A Wild Night » s’ouvre par une chanson à la tourne rythmique de batterie redondante.
L’album qui se rapproche à mon avis de l’esprit Jazz est « Camphor y Copper ».
La voix est accompagnée d’une guitare sèche qui joue des motifs empreints d’Afrique. La voix est juste sublime, le phrasé subtile comme on l’entend sur « Chère Trahison ».
Quelle sensualité dans la voix comme on peut l’entendre encore sur le morceau « Ulysses ». Les arpèges de guitare sont toujours joués avec sobriété comme vous pouvez l’écouter sur « Koudlo » ou encore sur « Dodo Titit ». Cette voix presque cassée est vraiment d’une grande originalité.
On repart ensuite sur des riffs plus folk et Rock avec la chanson « Needle In The Hay ».
Sur « Games Of Unrest », la guitare joue un motif qui rappelle les sources Africaines. Le petit groove de la main droite met le tonus. La guitare slappe presque les cordes sur le morceau « First Class ».
La chanteuse se produira le mardi 07 Novembre à l’espace d’Albret de Nérac commune très charmante du Lot et Garonne.
https://www.espacedalbret.fr/


Sélène Saint-Aimé est une contrebassiste qui depuis quelques années propose un Jazz aux couleurs des Caraïbes.
En participant à l’album de Thierry Maillard intitulé « Chaleleon », on entend une voix d’une sensibilité extrême.
La chanteuse prête sa voix délicate également au morceau « La Cité Perdue » qui s’étend sur deux mouvements. Les chœurs magnifiques de justesse sont accompagnés par les arpèges de piano.
Nous avions déjà parlé de son disque « Potomitan » où l’on sent les racines de cette artiste remonter toujours dans ce qu’elle joue. S’accompagnant de sa contrebasse elle dégage une ferveur et une puissance dès le premier morceau « Arawak Uhuru ». Le morceau « Beliya » respire le lyrisme et la gravité.
Le climat sonore de cette artiste est très apaisant.
L’album « Mare Undarum » invite au songe et à la réflexion.
« Valsa Choro » est une mélodie que la contrebasse enrobe de notes à l’archet.
Elle participe à l’album de Maher Beauroy intitulé « Insula ». Le texte qu’elle lit en introduction est poignant.
Le riff de piano de « Kim You Né » groove bien et à partir de là les cordes s’élancent sur une rythmique solide et entraînante.
La partie de contrebasse de Selène Saint Aimé bouge bien.
Le morceau éponyme « Insula » émeut par les arrangements de cordes et la rondeur de la contrebasse.
Cette artiste talentueuse passera le 09 Novembre au Théâtre Jean Claude Carrière du Domaine d’O à Montpellier.
https://www.domainedo.fr/spectacles/tous-les-spectacles/selene-saint-aime

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