On commence par le Festival de jazz d’Anglet qui aura lieu du 14 au 17 septembre.
Au programme, le trio Mowgli dont le sax, le clavier et la batterie créent un climat entre Free et Rock. Le trio va chercher des dissonances des sons électriques urbains. Le groove s’immisce petit à petit sur le morceau d’ouverture. La seconde plage « One Eyed Jack » est plus apaisante où le climat électro adoucit. L’arpège de clavier du troisième morceau plus nerveux entraîne avec lui le batteur.
Le thème « Léviathan » électrise tout.
« Bicouic Orbidède » est une séquence aux accents Rock sont nombreux.
Le thème « Murkiness » exprime plus la tristesse et la part sombre des choses.
Le souffle du sax est puissant et ravageur.
Sur « Grand Têtard », on entend le trouble qu’amènent les effets électriques du clavier et la reverb du saxophone.
Toujours dans une ambiance psychédélique, le final Sauge d’une Nuit d’Été monte en intensité.
La chanteuse Laura Prince qui a publié deux albums « Everybody’s Got To Learn Sometimes » et « Peace Of Mine » a un univers particulier, où le groove sous jacent est au service de la mélodie. Le pianiste et directeur artistique Gregory Privat déroule des arpèges au son métallique et cristallin, comme on peut l’entendre dans l’album.
Pierre de Bethmann présentera son album « Essais Volume 5 » enregistré en compagnie de Sylvain Romano et de Nelson Veras. Le texte mentionne Florent Nisse à la contrebasse si vous regardez l’extrait d’accompagnement.
Laurent Coulondre jouera « Meva Fiesta », magnifique disque autour des rythmes Cubains.
Le samedi 16 septembre, le pianiste Paul Lay partagera l’improvisation avec le guitariste Sylvain Luc pour un duo au sommet. Regardez l’extrait de l’émission de Michel Mompontet « Mélodies Nocturnes », au cours de laquelle ces deux artistes jouent « Nardis » avec poésie et sensibilité.
Le saxophoniste Emile Parisien jouera avec son sextet les compositions de son disque Louise ainsi que d’autres nouvelles.
Le guitariste Eddie Dhaini et son quartet proposeront un jazz épuré où la trompette cherche la hauteur.
Le pianiste Marc Tambourindeguy viendra avec son groupe son album « Vent du Sud » rassemblant neuf compositions originales où le lyrisme fait naître une belle émotion.
Enfin pour terminer, le batteur Roger Biwandu présentera son quatrième album « From Bordeaux via Lorgmont Rugby, Roots RDC ».
Attention le groove électrisera l’ambiance entre riffs de cuivres et rythmique haletante.
https://angletjazzfestival.fr/
Little Treme est un groupe de musiciens célébrant le Jazz de La Nouvelle Orléans issu des Spirituals, la musique des racines.
Treme est un quartier historique de cette ville, le berceau du Jazz. Une série du même nom « Treme » passait sur France 4. Les musiciens au nombre de quatre vont vous faire bouger le dimanche 17 septembre.
Au banjo c’est Nicolas Guyot, Samuel Vaivrand au Washboard, Damien Denquiedt à la contrebasse et Étienne Runge au saxophone, un quartet qui joue un Jazz plein de gaieté.
Les morceaux sur lesquels vous pourrez danser sont « Wake’em Up », un thème rapide sur lequel les walkin bass, le banjo, le washboard entretiennent le tempo haletant.
Le quartet reprend « Tiger Rag » un thème sur lequel les danseurs feront chauffer la piste. Cette musique insuffle une bonne dose de joie qui enchante l’auditeur.
Moins rapide, vous pourrez entendre les voix de ces musiciens qui réalisent un bel assemblage vocal avec derrière, ce swing trés jovial sur le morceau « Jesus On The Mainline ».
Le quartet joue un thème intitulé « Christopher Columbus » composé si je ne me trompe pas par Fats Waller.
Le groupe reprend « Sing Sing Sing » de Benny Goodman.
Avec ces compères du Jazz traditionnel, vous passerez une soirée bien énergique et surtout très sympathique.
Dimanche 17 Septembre, le quartet de Pierre Louis Le Roux sera à Coleville Montgomery, petite commune du Calvados. Membre du Gap Trio, le jeune pianiste nous livre parfois un Jazz épuré comme sur le morceau en trois temps « A Little Rabbit », aux sonorités proches d’un Keith Jarrett. Il est accompagné par Gabriel Sauzay à la contrebasse et Antoine Launey à la batterie.
Le morceau « Not Yet » composé par le batteur Antoine Launay, démarre par une partie de contrebasse à l’archet reposant sur des arpèges de piano qui ont une tonalité très optimiste. Sur un rythme binaire et une métrique en trois temps, se dégage beaucoup de lyrisme.
Le trio compose décidément des jolis thèmes comme « Anne’s Mood », un morceau au rythme bossa à partir duquel le piano déroule un solo aux phrases mélodieuses. Le contrebassiste Gabriel Sauzay attaque un solo à l’archet pour des phrases emplies de tristesse et de nostalgie. J’y entends des séquences de ce que pouvait jouer Michel Petrucciani.
« C-5P11 » commence par des arpèges émouvants. Sur un rythme binaire, le piano déroule un motif en boucle énergique de 1’14 jusqu’à 1’42.
Le piano soutenu par les notes de la contrebasse, emprunte des chemins mélodieux qu’il agrémente de voicings. La contrebasse apporte de la gravité sur un thème traduisant la noirceur et le tourment.
On peut entendre le trio en compagnie du saxophoniste David Sauzay reprendre « Someday My Prince Will Come », un thème doux en trois temps, en un thème en quatre temps up swing. Le batteur et le contrebassiste partent dans des solos en question réponse.
Toujours en compagnie du saxophoniste, le trio joue « The Lick’s Blues ». Le saxophoniste a des sonorités quelque peu Coltraniennes. Le swing est à son comble. Le pianiste fait sautiller les notes de ce Blues mineur en jouant avec sobriété et pertinence. La contrebasse suave fait swinguer les notes.
Le Festival de Jazz de Colmar du jeudi 14 au dimanche 24 septembre.
Melkoni Project est un duo qui reprend des standards et qui joue des compositions originales.
La voix acrobatique danse sur les arpèges de guitare. La technique vocale impressionne.
Sera présent aussi le guitariste Sébastien Giniaux qui vous séduira par ses phrases à la Django.
Le groupe Gin Tonic Orchestra est dans un créneau du Jazz Folk autour de cellules rythmiques et mélodiques qui sont en boucle.
Originalité d’un groupe dont les membres sont sur des patins à roulettes et jouent dans une esthétique de Brass Band. Ils reprennent « Couleur Café ».
Hugo Diaz saxophoniste révélation d’un tremplin Jazz n’est pas à confondre avec l’artiste de tango.
Daniel Migliosi trompettiste jouera un Hard Bop dynamique et émouvant.
Récital d’orgue Jazz en compagnie de Bernard Struber, organiste qui reprend les standards du Jazz Swing de Duke, mais aussi des morceaux plus modernes comme “A Love Supreme” signé John Coltrane.
Le groupe The Sparkle Family composé de deux chanteuses et de trois chanteurs forment un quintet vocal qui donne une pêche phénoménale.
« Chut Oscar » est une représentation qui présente tous les styles de Jazz en compagnie de musiciens qui voyagent de Louis Armstrong à Miles Davis en passant par Charlie Parker.
La tête d’affiche Tigran Hamasyan pianiste talentueux interprètera ses compositions.
Michael Alizon et l’”Around Quartet” proposent un Jazz électrique donnant la sensation d’espace.
Bessy Gordon chanteuse Haitienne mêle les rythmes de ses racines aux mélodies Jazzy.
Enfin pour terminer la trompettiste Lucienne Renaudin de formation classique et qui aime aussi le swing interprètera sans doute, de grandes mélodies de classique et de Jazz. Malgré son jeune âge, elle signa cinq albums en tant que leader.
Retrouvez les programmations détaillées à l’aide des liens.
https://www.tourisme-colmar.com/fr/agenda-a-voir-a-faire/F235008211_colmar-jazz-festival-colmar