Post Jazz

ACTU CONCERTS/ JAZZ AUX 4 COINS

Le 17 janvier au Conservatoire de Pau, le guitariste Paul Jarrett jouera en trio avec le contrebassiste Alexandre Perrot et le batteur Ariel Tessier. Le trio s’est formé en 2010.
Si vous voulez un aperçu de l’univers sonore de ce guitariste écoutez l’étrange disque “Solo” sorti en septembre dernier.
On perçoit les influences de Bill Frisell la texture le son les envolées de notes.
Ecoutez un extrait du trio, dont vous pouvez voir sur You Tube une version du standard “Moonlight In Vermont”, introduit chaleureusement par la contrebasse.
Le trio joue un morceau intitulé “Bossa”
qu’on peut entendre aussi sur You Tube.

https://www.pau.fr/agenda/persona-trio

Au Café le Baryton de la petite ville de Lanton, le groupe Résonance Sextet sera là le samedi 18 janvier, pour interpréter des compositions du répertoire Hard Bop. Ils reprennent notamment des compositions du sax ténor Jimmy Heath, imprégnées de Cool, un Jazz où la respiration est au cœur du jeu et de l’interprétation.
Les nappes de cuivres sont fines telles des voiles apaisants et apaisants.
A la trompette Louis Gachet, à l’alto Laurent Robino, Jonathan Bergeron est ai ténor, le pianiste est Mathieu Calzan la.contrzbasse est tenue par Alexis Cadeillan et enfin Thomas Galvan à la batterie. Sur le lien que vous trouvere dans le programme du baryton, vous entendrez le groupe reprendre des morceaux de la session “Playboys” de Chet Baker et Art Pepper, reprenant notamment cinq morceaux de Jimmy Heath sur les sept figurant sur le disque.
Les arrangements Cool Jazz repris par les six musiciens nous ramènent aux grandes heures du Jazz post Bop mélodique, cette voie qu’initia Miles Davis des la fin des années 40.

https://www.cafelebaryton.com

Le saxophoniste Musina Ebobise passe au Fossé de Treize à Strasbourg le 21 janvier.
Habitant à Berlin ce musicien a trois albums à son actif.
“Time Prints”, “Engram” et “Abstract Narrative”. Une musique énigmatique se dégage de ses projets.
On entend des mélodies inspirées de l’Afrique mais quelque peu mystérieuses proches du Free Jazz par moments.

https://www.eurodistrict.eu/fr/content/musina-ebobiss%C3%A9-abstract-narratives-%E2%80%94-centre-socioculturel-du-foss%C3%A9-des-treize-strasbourg

Le 30 janvier, Enrico Pieranunzi sera en trio avec Diego Imbert et André Ceccarelli dans le cadre du Festival de Jazz de Saint Fons dans le département du 69.
Le pianiste a publié cette année “Hindsights” un disque live en compagnie de Marc Johnson et Joey Baron.
Sensibilité extrême qu’est cette musique.
Vous pouvez écouter le premier morceau “Je ne sais quoi” dont la métrique est en trois temps.
On a une rythmique contrebasse batterie qui est une des plus belles du Jazz actuel.
Joey Baron maitrise les nuances tout comme le contrebassiste.
J’aime le jeu du batteur sur la caisse claire ses variations.
Le pianiste reprend “Don’t Forget The Poet” un thème au rythme binaire sur lequel la mélodie en trois temps se déploie. Marc Johnson prend toujours de très belles trajectoires. Le pianiste impressionne par ses dédoublements.
On entend des polyrythmies une richesse du jeu un goût pour les variations.
Le concert du 30 janvier sera sans doute magnifique avec une paire rythmique différente.
La musique du pianiste Italien est raffinée un Jazz où l’esthétique rime avec subtilité.

https://www.theatre-jean-marais.com/spectacle/saint-fons-jazz

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