Bonjour à tous. Après quelques semaines de pause, nous revoici pour couvrir l’actualité du Jazz et son histoire.
Ce soir on vous parle du Festival de la Villette qui se déroulera du 30 août au 11 septembre 2023.
Cette programmation commence par du Groove avec le trio originaire de la East Coast, De La Soul qui sortit son premier album en 1989. Vous pourrez réécouter ou découvrir »3 Feet High And Rising » album qui groove par des scratch sur les vinyles et les boîtes à rythme. Les samples de cuivres et les trémolos de guitare Bensonnienne instillent de l’énergie sur le morceau « Change In The Speak ».
Au fil du disque, vous êtes pris dans ces rythmes entraînants et ces flots de paroles typiques de ce style. Sur « Ghetto Thang » le débit des paroles claque en écho à la boîte à rythmes. La séquence « Transmitting Live From Mars » est déclamée en Français.
Sur le titre « Eye Know », vous entendez les accords de guitare et les riffs de cuivres.
Clin d’oeil à « Stand By Me » au cours de « A Little Beat Of Soap ».
L’éclectisme étant l’essence du Jazz, de nombreux artistes des différentes contrées musicales comme Mulatu Astatke, musicien Éthiopien, vibraphoniste et percussionniste joueur de congas. Ce musicien est considéré comme l’un des premiers à avoir allié la musique Africaine au Jazz dans des compositions, même si les racines Africaines sont une inspiration incontestable de cette musique du XXème siècle.
Le 31 août, en première partie du père de l’ethno jazz, vous écouterez le saxophoniste Laurent Bardainne qui a publié avec son combo Laurent Bardainne & Tigre d’Eau Douce deux albums « Love Is Everywhere » et « Hymne au Soleil ».
Le 1er septembre en première partie, le chanteur Soul José James à la voix suave reprendra le répertoire d’Erykah Badu grande chanteuse Américaine qui commença sa carrière en 1997.
En seconde partie, Meshell Ndegeocello bassiste et chanteuse, l’une des instigatrices de la Néo Soul depuis une trentaine d’années diffusera beaucoup d’émotions. La chanteuse Américaine propose toujours des arrangements qui sortent de l’ordinaire. Elle vient de sortir en 2023 « The Real Omnichord Real Book ».
Les effets électroniques sont présents dans sa musique, si bien qu’on ne peut pas la définir par une catégorie précise.
Sons lounge, guitare Folk, tourne Funky comme on entend sur « Omnipuss ».
Accents Bluesy et Jazzy sur « Clear Water ».
« ASR » est sans doute la plus grande composition du disque. Sur un motif Soul on entend le rythme de la batterie effréné où en fond on entend des notes de guitare à la Bill Frisell. Plus tard les cocottes Funky maintiennent un groove
De ce morceau « Gatsby » on entend une résonance Bluesy.
Le samedi 2 septembre, notez la présence de l’organiste Delvon Lamarr Delvon Lamarr Organ Trio qui nous transmettra sa Soul chaleureuse, lui qui s’inscrit dans la lignée d’un Jimmy Smith ou d’un Jack Mcduff. Le musicien a réalisé déjà cinq albums tous aussi groovy les uns que les autres. Les cocottes de guitare et la batterie ajoutent du tonus à cette musique incandescente. Vous pourrez écouter « Cold As Weiss » « Close But No Cigar » et « I Told You So ».
Lors de cette même soirée, la scène Londonienne sera présente en compagnie de Steam Down et Ezra Collective. Le premier enregistra « Etcetera » un morceau Electro Afro Beat et vient de sortir « Five Fruit ».
Le groupe Ezra Collective mélange Afro Beat avec des sonorités cubaines. Le morceau « Live Strong » est une invitation pour le clavier qui envoie un solo décapant.
Dimanche 3 septembre, une soirée qui va groover en présence de la saxophoniste Lakecia Benjamin et du trompettiste Theo Croker
La première avait publié un album intitulé « Pursuances » autour de John Coltrane.
Sur « Phoenix », la saxophoniste groove dans un esprit Soul et Blues. Elle invite notamment Dianne Reeves Music à la voix grandiose. La pianiste Patrice Rushen improvise un solo aux articulations fluides et Jazzy. La spiritualité Lakecia la retranscrit en composant « Trane ».
Le trompettiste Theo Croker inscrit son empreinte dans le Jazz mêlé au Hip Hop.
Après « Black2Life » il sort « Love Quantum » aux nombreuses sonorités electro.
Le 3 septembre toujours, le violoncelliste Vincent Segal passera d’abord avec Jean-Jacques Milteau puis en compagnie de Vincent Peirani, Emile Parisien et le joueur de Kora Ballake Sissoko pour présenter « Les Egares ». Lyrisme et mélodies seront à l’honneur.
Le 04 septembre, un duo intimiste, Bill Laurence et Michael League offriront un beau dialogue épuré loin de la Fusion de Snarky Puppy. Le piano est du Keith Jarrett dans l’esprit. Michael League joue de l’oud et de la fretless.
En première partie, le pianiste claviériste Danois @Nikolaj Slavenbkrg et le batteur Jonas Kardyb joueront un Jazz où les rythmes binaires sont rois. Le son du clavier enrobe apaise.
Le lendemain 5 septembre, l’éminent Henri Texier présentera son dernier projet avec son Indian Septet pour jouer une musique dans l’esprit d’ « Indian’s Week ». Après le très réuessi « Eternal Lockdown », le contrebassiste est en studio en compagnie de Sébastien Texier Sylvain Rifflet Manu Codjia, Gautier Garrigue , Carlo Nadozza et Hamiko Pagano au chant.
Le 06 septembre, la chanteuse Oumou Sangare célébrera l’Afrique avec de la musique Bues Rock donnant une pêche incroyable. Elle mêle aux racines Africaines la modernité qu’est le Blues à l’aide de guitares électriques. Elle jouera son album « Timbuktu ».
Avant elle, le violoniste Théo Ceccaldi et son frère Valentin surprendront par leurs sonorités.
Le 07 septembre, place au Blues et à la Soul en compagnie de Lee Fields. La voix de ce chanteur est influencée par les grandes voix comme celles de Marvin Gaye ou Sam Cooke
La scène Londonnienne est prolifique puisqu’en première partie @Nick Hemmshaw de la scène Londonienne installera l’ambiance.
À la Cité de la Musique la soirée sera Cubaine en compagnie de Gonzalo rubalcaba et Pierrick Pedron pour leur album paru en début d’année. Harold López-Nussa pianiste virtuose nous régalera par ses envolées Funky et virtuoses tout en présentant les rythmes de sa Havane Natale. Fin août paraitra « Timba A La Americana ».
Le vendredi 08, les frères Karapetian et la batteuse Terri Lyne Carrington se renconreront de nouveau pour un concert à coup sûr surprenant au bon sens du terme.
Depuis une quinzaine d’années, ANNE PACEO explore des paysages musicaux.
Avec son projet « Shamanes » elle s’éloigne des conventions pour des séquences mystérieuses.
Avant ces musiciens de renom, vous entendrez la violoniste Loni Cornelis au swing crépitant les standards comme « Move » un morceau en trente deux mesures signé Denzil Best. À la batterie la tourne ressemble à celle de Jimmy Cobb sur la version « So What », un swing haletant sur la caisse claire et la cymbale.
La violoniste part dans un solo aux accents Blues agrémentés de phrases Be-Bop limpides. Soutenus par une rythmique tonique, les solistes font part de leur enchantement par la vivacité des phrases. Le pianiste sort des notes sautillantes.
La jeune musicienne reprend également « September » du groupe légendaire Earth Wind And Fire.
Explosif, SIXUN sera lui sous la Grande Halle.
Les six musiciens vont faire exploser la baraque. Il faudra patienter puisque de nouveau un groupe Made In Angleterre Balimaya Project jouera son dernier opus « When The Dust Settles ». Le groupe mêle sons traditionnels aux sons électriques. Les cuivres retentissent et les percussions sont explosives.
Le 09 Septembre, le trio Anglais Go Go Penguin jouera sa musique imprégnée de binaire et de Rock. En première partie, le groupe Emile Londonien dont le nom est un clin d’oeil à Émile Parisien propagera les bonnes ondes de l’électro et du groove.
Enfin, la chanteuse Samara Joy qui a tout de la grande diva, clôturera ce Festival de son timbre vocal sensuel en reprenant les grands standards.
Voilà une programmation bien riche et variée pour ce grand Festival Parisien.
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