Dimanche soir le World Citizen Band est venu jouer un Jazz Moderne dans la trempe d’un Mark Turner ou Kurt Rosenwinkel au CLUB 27 JAM HORS LES MURS
Ce quintet de grande classe a joué pendant un peu plus d’une heure une musique explosive.
Le concert s’est ouvert par un morceau qui commence en binaire et part ensuite dans un swing captivant. Les accords de guitare de Ramiro Olaciregui introduirent un thème porteur de joie et d’optimisme.
C’est lui qui part en premier dans un solo dont la sonorité empreinte de reverb le fait s’envoler dans des phrases mélodiques évoquant la profondeur
Au saxophone alto, Uri Gurvich léger dans le son était un peu comme le guitariste. Il joue des phrases limpides.
Les notes de contrebasse de Kenneth Dahl Knudsen sont rondes belles et puissantes. Au piano l’Espagnol Marcos Merino a plusieurs fois enflammé l’assistance en jouant des séquences denses en notes.
Le pianiste peut proposer des arpèges doux et tendres, comme il peut jouer des voicings et des phrases Jazz.
Rodolfo Zuniga à la batterie m’a scotché par la facilité à varier les rythmes du binaire au swing. Sur sa composition « Antares », il a un groove d’enfer sur une métrique un peu particulière. Le quintet ne joue que des compositions originales.
Les mélodies que jouent ces musiciens transmettent de bonnes ondes.
On notera aussi deux morceaux du guitariste le premier « CM’Blues », dont le swing inspire le saxophone et le guitariste. La « Samba Pra Kuki » est un Calypso très énergique qui inspire les improvisateurs au fil de leurs phrases fluides.
Le quintet a présenté un Jazz d’une sophistication suprême où la technique est au service de la mélodie de l’émotion et de l’énergie.
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