Post Jazz

NOUVEAUTÉ ALBUM/ SOFT WORKS

SOFT WORKS/ ABRACADABRA IN OSAKA

Bien qu’enregistré en 2003, cet album dans un style Jazz Fusion est inédit. Le quartet installe dès les premiers instants, une musique profonde et sombre, accentuée par les nappes de guitare aux nombreuses variations de volume. Aux nappes cristallines de la six cordes d’Allan Holdsworth, se joint le saxophone et sa sonorité métallique, appuyé par la basse et la batterie. Les musiciens nous emmènent vers des contrées sonores mystèrieuses. Le saxophoniste Elton Dean laisse entendre un jeu Bluesy et puissant sur le second morceau « First Trane ». La basse et la batterie montent en intensité au fil du solo de saxophone pour laisser la parole à la guitare enflammée et survoltée. Cette session est un beau moment de Jazz fusion. Sur le morceau suivant « Elsewhere » après une introduction apaisée, le saxophoniste et sa sonorité à la Gato Barbieri, rugit littéralement sur fond de rythme en 6/8. Avec la composition suivante »K Licks », le saxophone déchaîné libère des flots de notes renversants pendant que la basse et la batterie naviguent vers les rives du Free. La sonorité du quartet est un rouleau compresseur. « Baker’s Treat » rappelle les grandes ballades du Jazz. Les montées de volume de la guitare sont magnifiques dans l’accompagnement du soprano. Le guitariste Britannique atteint des sommets de lyrisme en solo. Le titre « Willie’s Knee » est un morceau dynamique avec une tourne blues et groove rappelant le Soul Jazz d’antan. Le morceau est festif et communique l’optimisme. « Abracadabra » repose sur la basse solide de Hugh Hopper. À partir de cette basse puissante, le saxophone soprano envoie des salves Free soutenues par la batterie tourbillonante de John Marshall. Le disque se termine sur des crépitements de batterie auxquels s’invite la lave de notes du guitariste. La vélocité est foudroyante. Ce quartet volcanique par sa virtuosité et parfois fragile dans les sonorités, vous procurera de grandes émotions!

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